Nous, filles et jeunes femmes africaines, devrons nous défendre au sujet de nos problèmes!

UN COMMUNIQUE

À : L’Union Africaine

En cette importante Journée de l’Enfant Africain de 2022,

Nous, filles et jeunes femmes africaines du Cameroun, d’Ethiopie, du Ghana, du Kenya, du Libéria, du Mozambique, du Nigéria, du Niger, du Mali, de la Sierra Leone et de l’Ouganda, nous sommes réunies ici à Accra, au Ghana, pour réclamer nos droits et, surtout, notre VOIX !

Du 14 au 16 juin 2022, nous avons renforcé l’action collective et l’activisme organisés par le Réseau de Développement et de Communication des Femmes Africaines, FEMNET, en partenariat avec ses membres et ses partenaires de développement.

Nous nous sommes rencontrées en tant que filles de l’Afrique dans toutes nos diversités, provenant d’horizons différents mais avec des défis similaires. Nos échanges nous ont permis de réaliser que les inégalités, l’exclusion et l’injustice envers les filles et les jeunes femmes d’Afrique sont transversales. Nos voix collectives en tant que filles et jeunes femmes africaines nous ont permis d’accroître et de maintenir notre influence dans la transformation des normes sexospécifiques dans les institutions formelles et informelles.

Nous apprécions l’opportunité cruciale de se réunir, de délibérer et d’élaborer des stratégies en matière de l’Afrique que nous voulons.

Nous présentons donc, à travers ce communiqué historique, nos demandes urgentes à l’Union Africaine représentant tous les Chefs d’État africains et en ce jour de l’enfant africain de 2022 pour que nos questions clés soient prioritaires.

Nous demandons : –

  1. Des informations et des services accessibles et abordables sur la Santé et les Droits Sexuels et Reproductifs (SRHR) pour les filles et les jeunes femmes dans toutes leurs diversités.
  2. Que les gouvernements africains reconnaissent, priorisent et protègent les besoins et les voix uniques des filles et des jeunes femmes des minorités sexuelles vivant avec le VIH, un handicap, affectées par le déplacement et le sort de la communauté LBTIQ.
  3. L’adoption et la mise en œuvre du plan d’action révisé de Maputo, de l’Agenda 2063 et des ODD à l’horizon 2030, de la plate-forme d’action de Pékin, des projets de loi sur l’égalité des sexes, par exemple le projet de loi sur des mesures antidiscriminatoires au Ghana, le projet de loi sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes en Sierra Leone, le projet de loi sur des mesures antidiscriminatoires et sexospécifiques des deux-tiers au Kenya, le projet de loi sur l’égalité des chances au Nigéria, le projet de loi de l’Afrique de l’Est sur la santé sexuelle et reproductive, etc.
  4. L’application stricte des lois qui punissent la violence sexuelle et sexiste, y compris les pratiques traditionnelles néfastes telles que les mutilations génitales féminines (MGF) et le mariage précoce des enfants.
  5. La formulation, la révision et la mise en œuvre de lois et de politiques qui sauvegardent et protègent la dignité des filles et des jeunes femmes vivant avec un handicap.
  6. L’engagement significatif des filles et des jeunes femmes dans le leadership et les processus nationaux de consolidation de la paix.
  7. Une budgétisation et un financement intentionnels sensibles au genre dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’entrepreneuriat afin d’améliorer la vie et la qualité de vie des filles et des femmes d’Afrique.

Nous, les filles et jeunes femmes africaines soussignées, ne resterons plus silencieuses car les décisions sont prises pour nous, sur nous mais sans nous, nous PARLERONS POUR NOUS-MEMES !!!!!!


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